Le temps d’une rose.

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Souvenir d’une rose qui tout un temps vécut.
Vague empreinte de ce qui à l’heure est révolu.
Je vais la bouffer ta rose, avec son indicible
Je vais la bouffer et j’ose, avec son invivable
Ca veut dire quoi au fond, ce message inaudible ?
Aucune vérité, ce n’est rien qu’une fable.
Elle était belle pourtant, et pleine de promesses
Elle nous augurait tant, avec sa hardiesse.
J’aurais voulu y croire, encore un peu plus …
Mais le glas a sonné, remplaçant l’angélus.
Souvenir d’une rose qui tout un temps vécut.
Vague empreinte de ce qui à l’heure est révolu.

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Je constate depuis quelques temps que je n’ai plus de larmes. Pas de drame, ma sensibilité est intacte. J’avoue quand même que je me posais la question, tellement tout m’impacte. Je ne me sens pas normale, je me sens à côté, toujours au-dessus, au-delà, dans l’excès. Je crois qu’en y regardant de plus près, j’ai dans le cœur un froid mordant, mais tellement insidieux que finalement je ne m’en rends presque pas compte. Vous savez, c’est comme quand vous avez conscience à quel point il fait froid dehors. Et vous vous croyez au chaud dans votre salon. Et tout à coup un courant d’air vient vous glacer jusqu’à la moelle. Double choc : dans un premier temps il vous surprend (qu’est-ce qu’il fait là en fait ? foutue isolation), et puis vous vous dites que vous vous pensiez à l’abri, à tort. Donc la menace est présente même si vous ne la sentez pas, et elle peut se manifester à l’imprévu. C’est ça mon cœur. C’est ce froid dehors, et ce courant d’air qui parfois vient me dire : « Tu sais Hélène, tu te penses sereine mais tu n’es pas tant que ça en sécurité. » Je sais pas ce qui me contient, ni même comment ça se manifeste. Mais indéniablement quelque chose me protège. Ça me protège de ce trop gros afflux d’affects, ça contient presque mon cœur pour éviter qu’il ne déborde. Juste, parfois, y’a des failles.
Mais je constate depuis quelques temps que je n’ai plus de larmes pour pleurer. Alors à la place, je choisis de verser mes maux, d’les verser en mots. – Oui, le poème ci-dessus est de moi -.
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J’ai été tranquille un temps. Puis ça recommence. Hashtag #signeVaveclesdoigts

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